Inscrire les organisations dans les dynamiques du vivant

C’est depuis son jardin, en région parisienne, que Florent Courau nous invite à appréhender les relations au sein d’un écosystème. La science a maintenant démontré la nécessité de la prise en compte de l’environnement dans l’étude d’un être vivant, qui ne peut plus être considéré de manière isolée.  

Au travers d’exemples concrets, Florent met en lumière un fonctionnement du vivant efficace, symbiotique, conçu pour durer le plus longtemps possible. Des concepts qui permettent à chacun d’élargir sa vision et d’entrevoir de nouvelles manières d’agir, pour mettre en place des tissus économiques résilients et durables. 

L’Holobionte

Presque tous les organismes pluricellulaires, et même certains organismes unicellulaires fonctionnent en symbiose avec un microbiome. C’est-à-dire que dans un environnement particulier, ils vont interagir entre eux et certains, possédant un patrimoine génétique différent, peuvent même s’unir. C’est le concept des Holobiontes, des communautés dans des communautés, qui partagent une propriété commune, la vie. 

Cet assemblage tisse des relations très étroites jusqu’à devenir une intégration évolutive. Deux organismes génétiquement différents peuvent évoluer de concert vers une symbiose toujours plus utile. Cela réfute totalement l’idée d’une compétition farouche et totale  entre espèces. 

Jouer pour durer

Le concept de l’Holobionte nous montre à quel point les systèmes sont liés et travaillent en interdépendance. Cette dynamique du vivant peut s’appliquer aux organisations. Elles entretiennent des relations étroites et évoluent dans un contexte géophysique qu’il est nécessaire de prendre en compte, pour éviter de naviguer hors-sol. 

Le système économique classique est uniquement préoccupé par les aspects financiers, au détriment des aspects sociétaux et environnementaux, dans un jeu où chacun cherche à gagner. On peut faire le lien avec la théorie du jeu fini et du jeu infini. 

Imaginons-nous évoluant dans un jeu non pas fini, comme dans une partie d’échec, avec un cadre et des règles bien établies, mais dans un jeu infini, où chaque élément peut évoluer et interagir avec les autres, et où l’objectif serait de jouer le plus longtemps possible. 

Vers des coopérations synergiques

Manfred Max-neef, un économiste chilien, a identifié 9 besoins fondamentaux humains. Le défi est de pouvoir y répondre de manière soutenable. C’est la qualité de réponse qui se doit d’évoluer : de destructive vers synergique. 

Par exemple, passer d’une agriculture industrielle basée sur la chimie, dont on connaît maintenant les effets délétères sur l’environnement, à une agriculture régénérative. 

Ravi Nadjou propose le partage B2B ou partage inter-entreprises des ressources physiques et immatérielles. En effet, un tissu économique qui partage judicieusement ses ressources sera plus résilient. Cela permettra de stimuler l’économie, l’inclusion sociale et d’accélérer leur transition écologique.

Tek4life accompagne les organisations pour établir des liens durables dans un tissu économique résilient. En devenant compatibles avec le vivant, une prospérité peut s’installer.